Molécule semi-rigide

Une molécule semi-rigide est une molécule dont la surface d'énergie potentielle avec un minimum bien défini correspondant à une structure stable de la molécule.



Catégories :

Spectroscopie - Physique quantique

Recherche sur Google Images :


Source image : www.intellego.fr
Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur.

Page(s) en rapport avec ce sujet :

  • La formule semi -développée plane précise les enchaînements des atomes par des tirets figurant les liaisons... conséquent l'énergie potentielle de la molécule... Cette conformation est dite rigide car difficilement déformable..... Les quatre substituants a, b, c et d d'un atome asymétrique sont classés... (source : www2.ac-lyon)

Une molécule semi-rigide est une molécule dont la surface d'énergie potentielle avec un minimum bien défini correspondant à une structure stable de la molécule. Les seuls mouvements (quantiques) qu'une molécule semi-rigide effectue sont des (petites) vibrations internes autour de sa géométrie d'équilibre mais aussi les translations et rotations d'ensemble.

Surface d'énergie potentielle

Une molécule est un ensemble d'atomes tenus ensemble par des forces de liaisons chimiques. Le potentiel, dérivé de ces forces, est une fonction des coordonnées nucléaires cartésiennes R1, ..., RN. Ces coordonnées sont exprimées comparé au repère attaché à la molécule. La fonction potentiel est connue sous le nom de champ de force ou surface d'énergie potentielle rédigé V (R1, ..., RN) . Une représentation plus précise du potentiel V peut quelquefois être obtenue en utilisant un dispositif de coordonnées curvilignes, nommées coordonnées de valence. On mentionnera l'étirement de la liaison, l'ouverture de l'angle de valence, les angles de rotation hors plan, les angles dièdres de torsion. Quoique les coordonnées internes curvilignes puissent donner une bonne description du potentiel moléculaire, il est complexe d'exprimer l'énergie cinétique dans ce dispositif.

Noyaux semblables

Quand une molécule contient des noyaux semblables - ce qui fréquemment le cas - il existe un certain nombre de mimima liés par permutations de noyaux semblables. Les minima, qu'on distingue par les numérotations différents des noyaux semblables, peuvent être partagées en classes équivalentes. Deux minima sont équivalents si ils peuvent être transformés l'un en l'autre par rotation de la molécule, c'est-à-dire sans passer de bannière d'énergie (rupture de liaison ou torsion de liaison). Les molécules avec des minima dans différentes classes d'équivalence sont nommées versions. Transformer une version en une autre revient à passer une barrière d'énergie.

Exemple

Considérons par exemple la molécule d'ammoniac (NH3). Il existe 3! (6) permutations envisageables pour les atomes d'hydrogène. Si on considère les atomes d'hydrogène liés à l'azote constituant un plan, on peut constater que {H1-H2-H3, H3-H1-H2, H2-H3-H1} forme une classe équivalente (classe I), ses membres pouvant être transformés les uns en les autres par rotation autour de l'axe d'ordre 3 sans surmonter une barrière d'énergie. L'autre classe équivalente (classe II) est {H2-H1-H3, H3-H2-H1, H1-H3-H2}. Pour transformer un membre (version) de la classe I en un membre de la classe II, une barrière d'énergie doit être passée. Le chemin le moins couteux énergétiquement est ici l'inversion du «parapluie» de la molécule.

Pour une molécule semi-rigide, les barrières d'énergie entre les différentes versions sont tellement élevées que l'effet tunnel au travers de ces barrières peut être négligé. Dans ces conditions, les noyaux semblables peuvent être reconnus comme particules distinguables auxquelles le principe d'exclusion de Pauli ne s'applique pas. C'est un point de vue courant en chimie.

Molécule «souple»

A contrario, pour une molécule non rigide (souple), certaines des barrières de potentiel entre les différentes versions sont si faibles que la barrière est appréciable, ou, en d'autres termes, que les séparations dues aux effets tunnel sont observables par spectroscopie. Dans ces conditions, on doit considérer que les noyaux semblables obéissent au principe de Pauli (sont décrits soit par une fonction d'onde symétrique soit par une fonction d'onde antisymétrique).

Références


Recherche sur Amazone (livres) :




Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Mol%C3%A9cule_semi-rigide.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 13/04/2009.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu