Harmonique sphérique

En mathématiques, les harmoniques sphériques sont des fonctions harmoniques spécifiques. À titre de rappel, une fonction est dite harmonique quand son laplacien est nul.



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Page(s) en rapport avec ce sujet :

  • Les fonctions solutions de l'équation de Laplace sont par conséquent finalement les harmoniques sphériques Ylm, qui s'écrivent donc :... (source : geologie.ens)
  • Calcul numérique de la fonction harmonique sphérique généralisée pourvue des propriétés de symétrie du cristal cubique ou hexagonal... (source : scripts.iucr)

En mathématiques, les harmoniques sphériques sont des fonctions harmoniques spécifiques. À titre de rappel, une fonction est dite harmonique quand son laplacien est nul. Les harmoniques sphériques sont spécifiquement utiles pour résoudre des problèmes invariants par rotation, car elles sont les vecteurs propres de certains opérateurs liés aux rotations.

Les polynômes harmoniques P (x, y, z) de degré l forment un espace vectoriel de dimension 2l + 1, et peuvent s'exprimer en coordonnées sphériques (  r,\theta,\varphi ) avec 2l + 1 combinaisons :

rˆl \cdot Y_{l,m}(\theta, \varphi),

avec  - l \le m \le + l.

Les coordonnées sphériques (  r,\theta,\varphi ) sont , respectivement, la distance au centre de la sphère, la colatitude et la longitude.

Tout polynôme homogène est entièrement déterminé par sa restriction à la sphère unité S2.

Définition — Les fonctions sur la sphère obtenues par restriction de polynômes homogènes harmoniques sont des harmoniques sphériques.

C'est pourquoi la partie radiale de l'équation de Laplace, différente selon le problème étudié n'apparaît pas ici.

Les harmoniques sphériques sont utilisées en physique mathématique, dès qu'intervient la notion d'orientation (anisotropie) et par conséquent de rotation (groupe de symétrie orthogonal SO (3) ) et que le laplacien entre en jeu :

Résolution de l'équation de Laplace

On cherche les fonctions Y_{l,m}(\theta, \varphi) sous la forme d'un produit de deux fonctions d'une seule variable :

Y_{l,m}(\theta, \varphi) = k P_{l,m}(\cos \theta) \mathrm{e}ˆ{+ \, i \, m \, \varphi}

k est une constante, qui sera fixée ultérieurement par la normalisation. L'équation aux valeurs propres devient une équation différentielle linéaire d'ordre deux pour la fonction Pl, m (cosθ)  :

- \frac{1}{\sin \theta } \frac{\mathrm d ∼}{\mathrm d \theta} \left(\sin \theta \frac{\mathrm d P_{l,m}(\cos \theta)}{\mathrm d \theta}\right) + \frac{mˆ2}{\sinˆ2 \theta } P_{l,m}(\cos \theta)  = E_{l,m} P_{l,m}(\cos \theta)

On fait le changement de variable : \theta \mapsto x = \cos \theta qui conduit à l'équation différentielle généralisée de Legendre :

- \frac{\mathrm d ∼}{\mathrm dx} \left[ (1-xˆ2) \frac{\mathrm d P_{l,m}(x)}{\mathrm dx}\right] + \frac{mˆ2}{(1-xˆ2) } P_{l,m}(x)  = E_{l,m} P_{l,m}(x)

Les valeurs propres de cette équation sont indépendantes de m :

E_{l,m}  = l (l+1)∼

Les fonctions propres Pl, m (x) se construisent à partir des polynômes de Legendre Pl (x) qui sont les fonctions propres de l'équation différentielle ordinaire de Legendre, correspondant au cas m = 0 :

- \frac{\mathrm d ∼}{\mathrm dx} \left[ (1-xˆ2) \frac{\mathrm d P_{l}(x)}{\mathrm dx}\right]   = l (l+1) P_{l}(x)

On a la formule génératrice d'Olinde Rodrigues :

P_{l}(x) = \frac{1}{2ˆl l !} \frac{\mathrm dˆl ∼}{\mathrm dxˆl} \left[ xˆ2 - 1  \right]ˆl

On construit alors les fonctions propres Pl, m (x) par la formule :

P_{l,m}(x) = (-1)ˆm \left[ 1 - xˆ2 \right]ˆ{m/2} \frac{\mathrm dˆm P_{l}(x)}{\mathrm dxˆm}

soit explicitement :

P_{l,m}(x) = \frac{(-1)ˆm}{2ˆl l !} \left[ 1 - xˆ2 \right]ˆ{m/2} \frac{\mathrm dˆ{l+m} ∼}{\mathrm dxˆ{l+m}} \left[ xˆ2 - 1  \right]ˆl

Remarque : il suffit en pratique de calculer les fonctions Pl, m (x) pour  m \ge 0, car il existe une relation simple entre Pl, m (x) et Pl, − m (x)  :

P_{l,- \, m}(x) = (-1)ˆm \frac{(l-m) \, ! }{(l +m) \, !} P_{l,m}(x)


Expression des harmoniques sphériques

On obtient alors l'expression inscrite plus bas. Une manière simple de retenir cette expression est la suivante :

 Y_{l,0} = P_l (\cos \theta)\cdot \sqrt{\frac{2l+1}{4\pi}},

Pl (x) est le polynôme de Legendre de degré l.

On obtient ensuite :

J_+ Y_{l,m} = \sqrt{(lˆ2-mˆ2)+(l-m)}\cdot Y_{l,m+1}

 J_+ = eˆ{i\phi}\left( \frac{\partial}{\partial \theta} + \frac{i}{\tan \theta}  \cdot \frac{\partial}{\partial \phi}\right)

est l'opérateur «d'échelle montante».

Pour m négatif, Y_{l,m} = (-1)ˆm.Y_{l, -m}ˆ*

Note : on pourra soi-même intuiter l'existence d'un opérateur d'échelle descendante, et vérifier la cohérence des résultats obtenus.

Fréquemment cette base se note |lm\rangle :

toute fonction sur la sphère S2 pourra par conséquent s'écrire :

f(\theta, \phi) = fˆ{l,m}\cdot |lm\rangle

(en convention de sommation d'Einstein), les cœfficients complexes f (l, m) jouant le rôle de composantes de f dans la base des |lm\rangle (on dit quelquefois cœfficients de fourier généralisés).

En chimie ou en géophysique, il arrive qu'on préfère utiliser les harmoniques sphériques «réelles» et des cœfficients de fourier réels.

Expression mathématique

Les harmoniques sphériques formant une base orthogonale sur la sphère unité, toute fonction continue f(\theta, \varphi) se décompose en une série d'harmoniques sphériques :

f(\theta, \varphi) = \sum_{l = 0}ˆ{+\infty} \sum_{m = -l}ˆ{+l} C_lˆm \cdot Y_lˆm (\theta , \varphi)

l et m sont des indices entiers, Clm est un cœfficient constant et fréquemment en mathématiques prend le nom de cœfficient de Fourier généralisé assez à cette base.

Le développement en harmoniques sphériques est l'équivalent, appliqué aux fonctions angulaires, du développement en séries de Fourier pour les fonctions périodiques.

Ylm est la partie réelle d'une fonction complexe Ylm

Y_lˆm(\theta , \varphi) = \operatorname{Re} \left ( \underline{Y_lˆm}(\theta , \varphi) \right )

Ylm est nommée «fonction associée de Legendre» et est définie par

\underline{Y_lˆm}(\theta , \varphi) = \sqrt{\frac{2 \cdot (l-m)!}{(l+m)!}} \cdot P_lˆm (\cos \theta) \cdot eˆ{i m \varphi}

i est l'imaginaire et Plm est le polynôme de Legendre :

P_lˆm (X) = \frac{(-1)ˆm}{2ˆl \cdot l!} \cdot (1-Xˆ2)ˆ{m/2} \cdot 
\frac{\partialˆ{m+l}}{\partial Xˆ{m+l}} \left [ (Xˆ2 - 1)ˆl \right ]

On a donc

Y_lˆm(\theta , \varphi) = \sqrt{\frac{2 \cdot (l-m)!}{(l+m)!}} \cdot P_lˆm (\cos \theta) \cdot \cos(m \varphi)

On a par exemple :

Les fonctions Ylm (θ, φ) présentent de plus en plus de symétries au fur et à mesure que l croît (sauf quand l = 0, puisque Y00 est une fonction constante et décrit par conséquent une sphère).

Polynômes de Legendre

Pour les harmoniques circulaires, on utilise des polynômes Pl de la fonction cosinus :

Yl (θ) = Pl (cosθ)

Les polynômes Pl utilisés sont les polynômes de Legendre1 :

P_l(X) = \frac{1}{2ˆl \cdot l!} \cdot \frac{dˆl}{d Xˆl}\left [ (Xˆ2 - 1)ˆl \right ] (formule de Rodrigues, mathématicien suisse)

On obtient :

Base orthonormale des harmoniques sphériques

Parmi les (2l + 1) fonctions, l'habitude a été prise de sélectionner une base orthomormale sur la sphère S2 pourvue de la mesure

\mathrm d\mu = \frac{1}{4\pi} \sin \theta \mathrm d\theta \mathrm d\phi,

soit le produit scalaire (hermitien en fait)  :

\langle f_1\mid f_2\rangle = \frac{1}{4\pi} \iint_{Sˆ2} f_1ˆ{*} f_2 \sin \theta \mathrm d\theta \mathrm d\phi

Les harmoniques sphériques sont les solutions de l'équation aux valeurs propres [1] :

- \Delta Y_{l,m}(\theta, \varphi) = l(l+1) Y_{l,m}(\theta, \varphi)

où l'opérateur laplacien s'écrit en coordonnées sphériques sur la sphère de rayon unité, J2 :

\Delta f(\theta, \varphi) \stackrel{\rm def}{=} Jˆ2 f = \frac{1}{\sin \theta } \frac{\partial ∼}{\partial \theta} \left(\sin \theta \frac{\partial f}{\partial \theta}\right) + \frac{1}{\sinˆ2 \theta } \frac{\partialˆ2 f}{\partial \varphiˆ2}

Elles sont fonctions propres de l'opérateur J_3 = -i \tfrac{\partial}{\partial \phi} :

 J_3 Y_{l,m} = m \cdot Y_{l,m}

Celles-ci, une fois normées sur la sphère sont alors notées habituellement Y_{l,m}(\theta, \varphi), où les angles (\theta, \varphi) sont les coordonnées sphériques sur la sphère de rayon unité, et l et m sont deux nombres entiers tels que :

  • 0 \le l
  •  - l \le m \le + l

Normalisation

Les harmoniques sphériques forment une base orthonormale de fonctions propres de l'opérateur laplacien sur la sphère de rayon unité S2 au sens où :

Elles sont orthogonales pour le produit scalaire suivant :

\iint_{S_2} \mathrm d\Omega(\theta, \varphi) \overline{Y}_{l',m'}(\theta, \varphi) Y_{l,m}(\theta, \varphi) = \delta_{l, l'} \delta_{m, m'}

Dans cette formule, \mathrm d\Omega(\theta, \varphi) représente l'angle solide élémentaire :

\mathrm d\Omega(\theta, \varphi)= \sin \theta \mathrm d\theta \mathrm d\varphi

Toute fonction f(\theta, \varphi) suffisamment régulière admet un développement en série :

f(\theta, \varphi) = \sum_{l=0}ˆ{+ \infty} \sum_{m=-l}ˆ{+l} a_{l,m} Y_{l,m}(\theta, \varphi)

où les cœfficients complexes al, m se calculent par :

a_{l,m} = \iint_{S_2} \mathrm d\Omega(\theta, \varphi) \overline{Y}_{l,m}(\theta, \varphi)  f(\theta, \varphi)

Expression des harmoniques sphériques normalisées

Les harmoniques sphériques généralisées sont définies sur la sphère S3. La normalisation des harmoniques sphériques conduit à l'expression finale :

Y_{l,m}(\theta, \varphi) = \sqrt{\frac{(2l+1)}{4\pi} \frac{(l-|m|)!}{(l+|m|)!}} P_{l,|m|}(\cos \theta) \mathrm{e}ˆ{i \, m \, \varphi}


Représentation sphérique

Si on utilise la représentation sphérique

\rho = \rho_0 + \rho_1 \cdot Y_lˆm (\theta,\varphi)

alors la surface représentatrice est une sphère bosselée ; les bosses correspondent aux parties où Ylm est positif, les creux aux parties où Ylm est négatif. Quand θ et \varphi décrivent l'intervalle [0;2π[, Ylm (θ, φ) s'annule selon l cercles :

  • m cercles suivant un méridien, une iso-longitude (intersection entre un plan contenant Oz et la sphère)  ;
  • lm cercles suivant un parallèle, une iso-latitude (intersection entre un plan parallèle à Oxy et la sphère).

Le paramètre l est nommé le «degré», m est nommé l'«ordre azimutal». Entre les cercles d'annulation, la fonction est alternativement positive ou négative.

Nous représentons ci-dessous quatre coupes de l'harmonique sphérique Y32 :

Comme auparavant, on peut représenter la fonction par la courbe en coordonnées sphériques :

Y_3ˆ2
\rho = \rho_0 + \rho_1 \cdot Y_3ˆ2 (\theta,\varphi)
les parties en blanc sont positives, en bleu négatives
\rho = |Y_3ˆ2(\theta,\varphi)|ˆ2

Représentation en coupe

Les harmoniques sphériques peuvent être représentées de façon plus simple sans les ventres de vibration, en ne gardant que les nœuds, comme le montre le tableau suivant[2]. Ce sont les sphères de la figure du haut, projetées sur un plan vertical. On retrouve sur la dernière ligne les quatre sphères de la première figure ci-dessus où l = 3. Les quatre valeurs de m y fluctuent de 0 à 3 en valeur absolue. Sur la figure ci-après, on distingue les valeurs négatives pour tenir compte de ce que la rotation peut se faire dans un sens ou dans l'autre pour m > 0. Pour montrer la concordance avec les harmoniques, leur plus simple expression est donnée sous chaque sphère.

On reconnaît les nombres quantiques secondaire l, correspondant aux sous-couches s, p, d, f et m, magnétique, de l'atome d'hydrogène. Le nombre quantique principal n n'apparaît pas car les modes radiaux sont différents selon le problème étudié, résonance acoustique, atome d'hydrogène ou autre.

Pour montrer la concordance avec la littérature, l'expression des harmoniques sphériques est donnée sous chaque sphère. Le nombre et la valeur des zéros des polynômes de Legendre associés, non normalisés, donne le nombre de parallèles et leur position sur l'axe vertical. L'exponentielle imaginaire exp (imφ) , de module unité, utilisée généralement au lieu des sinus et cosinus, donne le nombre de méridiens. Les valeurs de l \ge 4 ne s'observent que dans les états excités ou les atomes de Rydberg où la valeur habituelle de l est 50 et dont l'orbitale est représentée non par une sphère mais par par un anneau[3].

Représentation cartésienne et polaire

On peut représenter les harmoniques circulaires de trois manières :

Trois premières harmoniques circulaires
Représentation cartésienne Représentations polaires (tracé manuel) Représentations polaires (tracé exact)
Y1
Y2
Y3

Harmoniques circulaires

Dans le plan, la décomposition s'écrit :

f(\theta) = \sum_{l = 0}ˆ{+\infty} C_l \cdot Y_l (\theta)

Y0 est une fonction constante, la courbe représentatrice en coordonnées polaires r = Y0 (θ) est par conséquent un cercle de rayon r0.

Yl est une fonction invariante par une rotation d'un angle de 1 / (l + 1) tour, c'est-à-dire que

Y_l \left (\theta + \frac{2 \pi}{l+1}\right ) = Y_l (\theta)

on dit que Yl admet une symétrie d'ordre l + 1.

Harmoniques sphériques généralisées

Quand on considère l'orientation d'un objet dans l'espace, il faut faire appel à trois angles ; on utilise généralement les angles d'Euler (ψ, θ, φ) .

Considérons une fonction continue de l'orientation ƒ (ψ, θ, φ)  ; comme auparavant, cette fonction peut être décomposée en harmoniques sphériques généralisées

f(\psi,\theta,\varphi) = \sum_{l = 0}ˆ{+\infty} \sum_{m = -l}ˆ{+l} \sum_{n = -l}ˆ{+l} C_lˆ{mn} \cdot Y_lˆ{mn} (\psi,\theta,\varphi)

Clmn est une constante. La fonction Ylmn s'écrit :

Y_lˆ{mn}(\psi,\theta,\varphi) = eˆ{i m \varphi} \cdot P_lˆ{mn}( \cos \theta) \cdot eˆ{i n \psi}

Le polynôme Plmn est le polynôme de Legendre généralisé

P_lˆ{m n} (X) = \frac{(-1)ˆ{l-m} \cdot iˆ{n-m}}{2ˆl \cdot (l-m)!} 
\cdot
\left [ \frac{(l-m)! (l+n)!}{(l+m)! (l-n)!} \right ]ˆ{1/2}
\cdot
(1-X)ˆ{-\frac{n-m}{2}}\cdot (1+X)ˆ{-\frac{n+m}{2}}
\cdot
\frac{\partialˆ{l-n}}{\partial Xˆ{l-n}} \left [ (1-X)ˆ{l-m} (1+X)ˆ{l+m} \right ]

Lorsque X décrit l'intervalle [ − 1;1], cette fonction Plmn est soit réelle, soit imaginaire pure. Y000 (ψ, θ, φ) est la fonction isotrope (symétrie sphérique).

D'après la loi de composition des rotations, on a :

Y_lˆ{mn}(\psi_1 + \psi_2, \theta_1 + \theta_2, \varphi_1 + \varphi_2)
= \sum_{s = -l}ˆ{+l} Y_lˆ{ms}(\psi_1, \theta_1, \varphi_1) \cdot Y_lˆ{sn}(\psi_2, \theta_2, \varphi_2)

et surtout

P_lˆ{mn}(\cos (\theta_1 + \theta_2))
= \sum_{s = -l}ˆ{+l} P_lˆ{ms}(\cos \theta_1) \cdot P_lˆ{sn}(\cos \theta_2)

On a généralement :

P_lˆ{mn} = P_lˆ{nm} = P_lˆ{-m -n}

Par exemple pour l = 1 :

P_1ˆ{mn}(\cos \theta)
m n
-1 0 +1
-1 \frac{1}{2} (1+\cos \theta) -\frac{i}{\sqrt{2}} \sin \theta \frac{1}{2} (\cos \theta - 1)
0 -\frac{i}{\sqrt{2}} \sin \theta cosθ -\frac{i}{\sqrt{2}} \sin \theta
1  \frac{1}{2} (\cos \theta - 1) -\frac{i}{\sqrt{2}} \sin \theta  \frac{1}{2} (1+\cos \theta)

Pour l = 2 :

P_2ˆ{mn}(\cos \theta)
m n
-2 -1 0 +1 +2
-2 \frac{1}{4} (\cos \theta + 1)ˆ2 -\frac{i}{2} \sin \theta (\cos \theta + 1) -\frac{1}{2}\sqrt{\frac{3}{2}} (1 - \cosˆ2 \theta) -\frac{i}{2} \sin \theta (\cos \theta - 1) \frac{1}{4} (\cos \theta + 1)ˆ2
-1 -\frac{i}{2} \sin \theta (\cos \theta + 1) \frac{1}{2}(2 \cosˆ2 \theta + \cos \theta -1) -\sqrt{\frac{3}{2}} i \sin \theta \cos \theta \frac{1}{2}(2 \cosˆ2 \theta - \cos \theta -1) -\frac{i}{2} \sin \theta (\cos \theta - 1)
0 -\frac{1}{2}\sqrt{\frac{3}{2}} (1 - \cosˆ2 \theta) -\sqrt{\frac{3}{2}} i \sin \theta \cos \theta \frac{1}{2} (3 \cosˆ2 \theta -1) -\sqrt{\frac{3}{2}} i \sin \theta \cos \theta -\frac{1}{2}\sqrt{\frac{3}{2}} (1 - \cosˆ2 \theta)
1 -\frac{i}{2} \sin \theta (\cos \theta - 1) \frac{1}{2}(2 \cosˆ2 \theta - \cos \theta -1) -\sqrt{\frac{3}{2}} i \sin \theta \cos \theta \frac{1}{2}(2 \cosˆ2 \theta + \cos \theta -1) -\frac{i}{2} \sin \theta (\cos \theta + 1)
2 \frac{1}{4} (\cos \theta + 1)ˆ2 -\frac{i}{2} \sin \theta (\cos \theta - 1) -\frac{1}{2}\sqrt{\frac{3}{2}} (1 - \cosˆ2 \theta) -\frac{i}{2} \sin \theta (\cos \theta + 1) \frac{1}{4} (\cos \theta + 1)ˆ2

Liens externes

Bibliographie

  • I. S. Gradshteyn & I. M. Ryzhik ; Table of Integrals, Series, and Products, Alan Jeffrey and Daniel Zwillinger (eds. ), Academic Press (6e édition — 2000), ISBN 0-12-294757-6. Errata sur le site web des éditeurs : [http ://www. mathtable. com/gr/ www. mathtable. com]
  • John D. Jackson ; Électrodynamique classique — Cours et exercices d'électromagnétisme, Dunod (2001), ISBN 2-10-004411-7. Traduction française de la 3e édition du grand classique américain.
  • J. L. Basdevant, J. Dalibard, Mécanique quantique [détail des éditions]
  • C. Cohen-Tannoudji, B. Diu et F. Laloë, Mécanique quantique [détail des éditions]
  • Albert Messiah, Mécanique quantique [détail des éditions]
  • H. -J. Bunge, Texture analysis in materials science — Mathematical methods, éd. Butterworths, 1969 (1982 pour la trad. en anglais)  : pour les harmoniques sphériques généralisées.
  • Yvette Kosmann-Schwarzbach, Groupes et symétries : Groupes finis, groupes et algèbres de Lie, représentations, Les Éditions de l'École Polytechnique, Juillet 2006 ; chapitre 7, Les harmoniques sphériques ; ISBN 273021257-4.

Notes et références

  1. On a introduit un signe moins pour avoir des valeurs propres positives. En effet, l'opérateur lapalacien est un opérateur négatif au sens où, pour toute fonction \phi∼ lisse à support compact, on a :
    \int \phi \Delta \phi = - \int \| \mathrm{grad} \phi \|ˆ2
    Cette identiqueité se démontre en utilisant la relation Δ = div grad et en intégrant par parties.
  2. Bernard Schæffer, Relativités et quanta clarifiés, Publibook, 2007
  3. Atomes circulaires : propriétés et préparation

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